• Article dans le Telegramme du 18/09/11


    Voici l'article sur le Géocaching, parru dans le Télégramme du 18/09/11

    Le géocaching fait de plus en plus d'adeptes en France. Son principe est simple: des inconnus placent de petites boîtes à proximité de sites ou de monuments dignes d'intérêt, que l'on retrouve grâce à des coordonnées GPS. Un moyen de découvrir le patrimoine, loin des sentiers battus.

    Ce jeu de piste, qui se joue à l'échelle de la planète, a été créé par Dave Ulmer, un Américain habitant l'Oregon. Le 3mai 2000, il a localisé sa première «cache» sur le net. Depuis, le géocaching a tissé sa toile à travers le monde. En août dernier, plus de 1,4million de points était actif dans plus de 220pays. Un immense réseau bâti uniquement sur l'échange désintéressé et l'envie de transmettre aux autres ses coups de coeur.

    Gratuit et ludique

    «Le principe est simple», explique Anne qui, depuis deux ans, entraîne sa petite famille le week-end ou en vacances sur les traces de nouveaux trésors. Les caches sont généralement localisées dans des endroits qui méritent le détour. On trouve leurs coordonnées GPS sur un site gratuit. Généralement, il s'agit d'une boîte hermétique dans laquelle on peut trouver des messages. Il est également demandé aux géocacheurs d'y prendre un objet et d'en remettre un autre, destiné à la personne qui suivra. «Ça peut être une petite peluche, une médaille, un ruban, un signe distinctif.» Dès qu'il a accès à un ordinateur, le trouveur se doit de signaler sa trouvaille et d'indiquer ce qu'il a trouvé dans la boîte. Une règle du jeu qui permet à chacun de suivre les pérégrinations des objets déposés. Comme ces derniers voyagent de cache en cache, on peut demander à ce qu'ils aient un itinéraire bien défini: que ceux qui les trouvent les mettent sur le chemin de la Chine, qu'ils avancent toujours du nord au sud ou qu'ils ne fassent escale que dans des villes ou des lieux-dits dont le nom commence par P...

    Un bon prétexte pour découvrir sa région

    «En fait, le géocaching est un très bon prétexte pour découvrir sa région, poursuit Anne. Et par tous temps. Car, quand les enfants sont mordus, ils en oublient la pluie et les distances parcourues.» C'est aussi un moyen de lever le voile sur des éléments très discrets du patrimoine: des petites fontaines nichées au creux des vallées ou de discrètes chapelles construites au fond des bois. Les plus mordus préparent même leurs vacances en fonction des balises qu'ils seront susceptibles de trouver.À Chicago, par exemple, une petite boîte est extrêmement courue. Elle est localisée sous le panneau qui indique le début de la mythique Road 66. Àl'intérieur, on trouve un appareil photo avec lequel les géocacheurs se tirent le portrait. Les clichés sont ensuite diffusés sur le net par celui qui a déclaré la cache et doit s'en occuper activement.

    1.628 caches en Bretagne

    Les Bretons se sont pris au jeu, en particulier les Finistériens. Dans ce département, on compte 780 caches contre 374 dans l'Ille-et-Vilaine, 250 dans le Morbihan et 224 dans les Côtes-d'Armor. Dans certains secteurs comme la presqu'île de Plougastel, les environs de Brest et le golfe du Morbihan, les géocacheurs sont particulièrement actifs. Certains, pour donner plus de piment à l'affaire, bâtissent un véritable jeu de piste. À Locronan, par exemple, un géocacheur propose de découvrir la ville à travers onze photographies qui sont autant d'indices permettant de trouver les coordonnées de la balise, via un code spécifique. Un joli remue-méninges. http://www.geocaching.com/

    Didier Déniel

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